Par Anne HOUESSIN

 

L’implémentation d’un système d’information au Port Autonome de Cotonou a été autorisé lors du Conseil des ministres tenu le mercredi 22 Septembre 2021. S’inscrivant dans une logique de poursuite des réformes, elle vise notamment l’attractivité et la compétitivité du Port.

Le système d’information est en effet, une plateforme technologique de traitement des demandes et de fournitures des différents services portuaires, de manière intelligente, centralisée, dématérialisée et fiable. Il sera utilisé par les professionnels portuaires (les transitaires, les prestataires logistiques, les opérateurs de terminaux d’entrepôts, les transporteurs, la douane, les agences gouvernementales).

Selon le Conseil des ministres, ladite plateforme « servira à remplacer les systèmes de facturation, de gestion du tracking, de placement des navires et de la gestion des entrées et sorties des camions. Elle permettra également, la gestion et l’édition de toutes les informations contenues dans le bordereau électronique de suivi des cargaisons ».

Plusieurs avantages découleront de l’utilisation de cet outil moderne dont : la transparence dans les opérations d’importation, les coûts et taxes facturés pour les diverses prestations liées à l’importation, à l’exportation et au transit ; la fiabilité et la traçabilité des modifications au cours du traitement de l’information ; la digitalisation et la dématérialisation totale des processus et procédures d’enlèvement des marchandises ; la sécurisation de l’information et la garantie de l’intégrité des données ; la facilitation du contrôle douanier et de la lutte contre la fraude et l’insécurité ; et la maitrise du coût de passage des marchandises ainsi que du temps moyen  de leur enlèvement. La mise en place de ce système d’information moderne induira à la longue, la suppression du bordereau électronique de suivi des cargaisons dans sa version actuelle.

Pour plus d’efficacité, le Conseil a également décidé à cette assise, du transfert de la gestion du Conseil National des Chargeurs du Bénin (CNCB), au Port Autonome de Cotonou.

Source Photo: Jeune Afrique