Par Anne HOUESSIN

 

Dans un communiqué publié ce mercredi 27 Avril 2022 portant la signature du ministre d’Etat, directeur du cabinet de la présidence Obed Namsion, la République Centrafricaine annonce officiellement l’adoption du Bitcoin comme monnaie officielle.

Cinq jours après le vote à l’unanimité de l’Assemblée Nationale de la loi portant sur les cryptos monnaies, le gouvernement instaure la toute première cryptomonnaie Bitcoin comme monnaie officielle.

Etant le premier pays Africain à prendre cette décision historique, la Centrafrique montre tout son intérêt et sa volonté à s’impliquer et se mettre dans le rang des pays du Nord où cette nouvelle technologie de la Blockchain est en vogue et connait un essor remarquable depuis la dernière décennie. Ainsi, la Centrafrique s’ouvre à de nouvelles opportunités et s’ôte toute barrière pouvant le bloquer à saisir d’éventuelles occasion visant à toucher toute négociation dont la finalité de l’accord serait en cryptomonnaie notamment le Bitcoin. « L’adoption du Bitcoin en tant que monnaie officielle représente un pas décisif vers l’ouverture de nouvelles opportunités pour notre pays » renchérir le communiqué.

Par ailleurs le Président Faustin Archange TOUADERA se dit être « satisfait » de cette loi et s’engage à « soutenir tous les efforts nécessaires pour le bon déroulement de ce projet ».

« Dans une vision progressiste, notre nation doit être en mesure de poursuivre son destin et de rejoindre les rangs de celles qui comprennent pleinement l’importance de la technologie Blockchain, mais qui s’empressent également de la légiférer » lit-on dans le communiqué.

Il faut noter que le Salvador est le premier pays au monde à adopter le bitcoin comme monnaie légale le 07 Septembre 2021. En son temps, le Fond Monétaire International (FMI) avait jugé cette décision de dangereuse pour la « Stabilité financière, l’Intégrité financière et la Protection des Consommateurs ».

La République du Centrafrique doit elle s’attendre à d’éventuelles difficultés ou blocages ?  Les jours à venir nous en diront plus.